• Partir d'une fable de la fontaine, et prendre le contrepied ! Nous avions le point de vue de la cigale, dans "La cigale et la fourmi" de Jean de LaFontaine, mais qu'en pense la fourmi ????

     

     

    La fourmi et la cigale

     

    La fourmi est besogneuse

     et cet hiver elle est heureuse

     car elle a beaucoup engrangé

    et peut à présent se poser.

     Une seule ombre à son tableau :

     sa voisine, ce fardeau

     qui va bientôt se présenter

     à sa porte pour mendier....

     

    « Elle m'agace, c'est certain !

     De tout son temps elle ne fait rien

     et voudrait pouvoir profiter

     de mon labeur de cet été !

     Eh bien, qu'elle vienne, la bougresse !

     Moi je me fous de sa détresse

     et point question de partager

     avec elle mon garde-manger ! »

     

    Voilà la cigale qui sonne

     la fourmi est bien décidée !

     dans sa maison reste terrée

     comme s'il n'y avait personne.

     Elle regarde s'éloigner

     la commère un peu déçue

     et se surprend à chantonner :

     « Ouf ! Elle ne reviendra plus »

                              Gibulene - printemps 2017

     

     

     

     

     Puis partir d'une image semblable à celle-ci :

     

    naissance d'un arbre

     

    et expliquer ce qu'elle évoque !

     

    La terre a ce jour exhalé

     un bourgeon tout juste éclaté

     un arbre futur s'est montré

    qui ses racines a étalé

     Futur nourricier en puissance

    Cet arbuste c'est la naissance

    De la sève, substance de vie

    Qui d'une graine est sortie

    comme du ventre d'une mère

    car telle une mère, la terre

     est symbole de cette vie.

    Je prends la terre dans mes mains

    elle vit, elle respire

    comme respire en mon sein

    cet enfant que je désire.

    Gibulène - printemps 2017

     

     

    Enfin partir du mot "maternité" trouvée au sein d'un texte, et partir sur un jouer avec ce mot en le déformant  en l'intégrant dans un texte :

     

    "Ma Terre nichée"

     

    Ma terre, ô toi mon village

     au creux des collines niché

     en toi j'aime à me ressourcer

     alors qu'approche le grand âge.

     Pareille aux oiseaux voyageurs

     qui nichent en un lieu caché

     chez moi je reviens flâner

     gérer mes malheurs, mes bonheurs.

     Ma terre, que serais-je sans toi

     qui me donne force de vie ?

     Je te hume et je me nourris

     de ta force, car en toi j'ai Foi.

                    Gibulène - Printemps 2017


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