• La Maison de la Misère

    J'avais 12 ans, nous sommes en 1962. Apparemment je n'étais pas d'un optimisme débordant !

     

    Dans la maison silencieuse
    Doucement le feu s'endort
    Comme une pierre précieuse
    Dans une poussière d'or.
    Le vent gémit sous la ramée
    Lançant un hurlement strident
    Et dans les frêles oliviers
    Il s'assoupit en s'affaissant.
    L'enfant écoute, attentif
    Dans son berceau aux brins d'osier
    Et le père fuit, fugitif
    Vers le refuge familier.
    La pauvreté et la misère
    Sont rois dans cette maison
    Le rossignol au cimetière
    Lance dans l'air sa chanson.
    gibulène
    (publié, comme les autres textes de cette rubrique, sans correction à postériori. Quoi que j'en pense à l'heure actuelle)

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :