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Léna, jolie poupée, fragile porcelaine,
Toi qui représentais le fruit de tant d’espoirs,
Dans ton couffin tu dors, paisible est ton haleine,
Et tes rêves sont bleus dans la tiédeur du soir.
Tes parents ont construit, à force de tendresse,
Pour te mettre à l’abri du monde et des dangers,
D’amour et de douceur une vraie forteresse !
Tu le sais, tu souris, tu te sens protégée…
Tes songes sentent bon le lait et la vanille,
Un jour tu grandiras et quitteras ton nid ;
Ce jour est encor’ loin, dors ma petite fille
Rien ne peut t’arriver, tu y es à l’abri.
Gibulène - Juillet 2005
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